nous sommes en limite de territoire de 3 meutes identifiées : Casset , Eygues et Baronnies .

La première expèrience de prédation sur les parcs a eu lieu en mars 2019 avec la découverte d’un chevreuil consommé et les clotures cassées par le groupe de poulinières qui s’étaient échappées , en panique .

Plusieurs attaques ont eu lieu sur les troupeaux ovins voisins et la commune a été classée en cercle 1 , ce qui  a permis aux éleveurs ovins de s’équiper en moyens de protection ( filets électrifiés , chiens ) .

Mes parcs sont mitoyens avec ceux de 2 troupeaux ovins sédentaires . Nous avons des clotures communes et les chiens sont présents dans les lots de brebis à coté des poneys ( Kangal – Montagne des Pyrennées et Transmontano).

 

Depuis 2021 , la présence des loups s’est intensifiée , avec des dégats sur les troupeaux avoisinants . En 2021 , 3 de mes poulinières ont subi des attaques et ont avorté . En 2024 , une poulinière en fin de gestation a perdu son poulain .les loups étaient présents jusqu’aux écuries et autour des paddocks . 5 attaques se sont produites en 3 mois , avec un total de 35 brebis tuées . Suite à ces attaques , les louvetiers ont effectué des nuits de surveillance , mais sans tirs puisque les loups ne sont pas venus lors de leur présence .

Devant les risques croissants pour mes poneys , j’ai décidé à mon tour de prendre des chiens de protection des troupeaux. 

Etant investie à titre professionnel comme élue de la chambre d’agriculture de la Drôme , je me suis attachée à faire reconnaitre le sujet du risque de prédation sur les équidés . Avec les structures partenaires ( MSA , ifce , idéle , conseil du cheval ), il a été décidé de créer L’Observatoire des interactions loups / équidés afin de soutenir les professionnels face aux problème de la prédation et d’essayer d’y apporter des préconisations susceptibles de faire baisser la vulnérabilité de nos troupeaux .